Wikia Titanie
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Le calendrier titanien (en titanien, Netipvés shinrvùrd) est le système traditionnel de mesure du temps utilisé en Titanie.

Notion de temps

Dans la pensée titanienne, la notion de temps est très flexible. Il suffit de penser au fait qu’aucun paramètre de mesure du temps de durée inférieure à la moitié d’une journée n’a jamais été envisagé. Pas question donc de parler d’heures, et moins encore de minutes ou de secondes : le jour se divise grosso modo en deux parties, avant et après midi, et le découpage du temps s’effectue à l’aide d’indicateurs temporels linguistiques flexibles, tels que Vhamhos (=après) et Hadhhos (=avant), se fondant essentiellement sur la séparation des journées.

Hemethvés

Le Hemethvés est un événement célébré par les membres (Shënàdhtèrè) des cinq Huménhëdhvèrè de façon solennelle la nuit du 14 au 15 septembre 411 dans un timouche au milieu des Grandes Plaines, qui prit dès lors le nom de Whëtén timùsh (litt. « Timouche bas », par le fait qu’il se trouve dans une grotte), situé près de la courbe du fleuve Hiksér, non loin de la ville de Ragsén, dans les Petites Plaines.

Whëtén timùsh

Le Whëtén timùsh et la paroi du Hishnàj

Un temple souterrain, dénommé Whëtén nëshàrvér (« temple bas ») a été créé ensuite dans une grotte s’ouvrant sur la droite près du lieu où le symbole du Hishnàj avait été creusé dans le rocher pour l’occasion. Ce moment, qui marque le début officiel du calendrier titanien, se dénomme en titanien le Hemethvés hékst netipvésn shinrvùrd, ou simplement Hemethvés, c’est-à-dire le début de la mesure du temps.

Selon la tradition, lors de la cérémonie du début de la mesure du temps, les Shënàdhtèrè ont allumé un feu en dessous du Hishnàj gravé sur une des parois du timouche, autour duquel ils ont disposé des branches et des herbes à côté d’un petit bol de miel. Les branches et les herbes ont été brûlées dans le feu, tandis que le miel a été partagé parmi les participants et consommé lors de la cérémonie[1]. Cet événement est raconté dans le Livre de la pensée du Huménhëdh de Ragsén, et il est évoqué par les Shënàdhtèrè la nuit de la Fête de l’arrivée.

Hemethvés shinrvùrd

La notion du Hemethvés ne doit pas être confondue avec celle du Hemethvés shinrvùrd tout court, qui se traduit comme le « début du temps ». Par cela, les Titaniens entendent le début de l’histoire, lorsque la Nature impévisible et éternelle (Mëshuptér) a donné lieu au Vëprimshvùr (ou Explosion de Nuvàp).

Hëmavér

Quant à la macrodivision des jours, le calendrier titanien prévoit deux périodes de durée différente, chacune dénommée Hëmavér. Le premier Hëmavér est dédié à Shinam, la principale représentation de la Nature, et le second à Nuvàp, l'être par lequel l'intelligence humaine dans un sens moderne a été transmise aux Hommes, ce qui leur a permis de concevoir la notion de mesure du temps.
Dans la tradition occidentale, ils sont connus comme Année de la lune ou Année de Shinam et Année du soleil ou Année de Nuvàp respectivement.

Le début des Hëmavèrè reflète leur nature : l’année de la lune commence pendant la nuit du 14 au 15 septembre, et cette nuit n’appartient à aucun des deux Hëmavèrè, alors que l’année du soleil « naît » pendant la journée du 16 avril, qui n'appartient à aucun des deux Hëmavèrè.

Dhumènàr hëmavér

Tous les quatre ans (grégoriens), il y a un Àrdhumén hëmavér, litt. « année plus longue », avec un jour en plus, en titanien le Losnishèkén gepvés, qui correspond au 2 mai de nos années bissexitles. La notion du Losnishèkén gepvés a été conçue par le Huménhëdh de Ragsén. L’opinion la plus diffusée indique qu’ils sont parvenu à cette conclusion de façon indépendante, même si l’on n’exclut pas une influence provenant de la culture occidentale.

Shinrvùrn

Aussi bien l’année de la lune que celle du soleil se divisent à leur tour en plusieurs « temps » (tit. Shinrvùrn), comparables à nos mois, de durée différente, caractérisant les activités et les événements principaux ayant lieu, ainsi que les conditions climatiques.

Hëmvér

Le mot Hëmvér traduit simplement l’idée de l’année du calendrier grégorien, auquel la Titanie s’est conformée, comme tout le reste du monde, dans le cadre des relations au niveau international.

Dénomination

Les moines irlandais, dans leurs études, ont simplifié la dénomination des Hëmavèrè et des Shinrvùrn, donnant lieu à une traduction fautive avec l'Année de la lune et l'Année du soleil. Cette division pourrait sans doute renvoyer au fait que l’année de Shinam définit la période froide (approximativement l’automne et l’hiver), tandis que celle de Nuvàp s’étend sur la fin du printemps et sur l’été.
Une preuve ultérieure à l'appui de cette théorie de traduction fautive est fournie par le fait que les moines irlandais pensaient que les Titaniens appelaient la lune Shinam et le soleil Nuvàp, alors que c'est beaucoup plus compliqué que cela.

Les noms des Shinrvùrn utilisés d'abord en gaélique irlandais et ensuite par conséquent dans toutes les autres langues, dérivent en réalité une fois de plus des traductions fautives opérées par les moines irlandais, dans le but de les rendre plus compréhensibles à l’oreille, à la pensée et à la culture européenne et occidentale. Elles sont désormais acceptées depuis des siècles.

Tjéshgepvùr

L’unité dernière du calendrier titanien, que l’on pourrait comparer à notre semaine, se dénomme Tjéshgepvùr.

Ce mot est composé par Tjésh (« cinq » en ancien titanien) et Gepvés (= « jour »).

C'est une période de cinq jours, à savoir :

  • 1. Humènén gepvés
  • 2. Whumgepvés
  • 3. Shpirgepvés
  • 4. Pergepvés
  • 5. Hudhgepvés

Les trois premiers jours sont dédiés au travail et aux échanges commerciaux.
Le quatrième jour est consacré aux visites, aux voyages, à la détente, au jeu, aux loisirs et à la famille, et toutes les fêtes et les événements importants tombent les pergepvèsén.
Le dernier jour est dédié à la méditation, à la prière et au soin du corps.

Cette division n’est toutefois pas stricte. Sauf les événements importants, tombant toujours les pergepvèsén, et les hudhgepvèsén étant très calmes et détendus, il n’est pas certains qu’au cours des trois premiers jours, dont le deuxième est considéré comme le plus propice pour les activités et le travail, l’ambiance doive forcément être active. Cette division reflète une tendance commune et partagée d’organiser le temps, dans le sens que la plupart des Titaniennes et des Titaniens la suivent, sans pour cela être obligés.

Le pergepvés, en particulier, est défini traditionnellement le jour du Vëptarvém, mot composé par la racine Vëp- (= « faire », en ancien titanien) et Tarvér (= « le savoir »), traduisant une notion semblable à notre « savoir vivre ».

Notes et références

  1. Cette procédure rituelle est la plus diffusée en Titanie
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