Wikia Titanie
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La cuisine titanienne (en titanien, Shedhénf whikvèsén) est l'ensemble des plats typiques de la Titanie.

Origines[]

À l'origine, l'approvisionnement de nourriture (en tit. Hàwérvér[1]) en Titanie s'est fait, d'un côté, par la chasse et la pêche, et de l'autre côté, par la cueillette. Ces activités continuent à être répandues également de nos jours sur la plupart du territoire.

Agriculture[]

La Titanie est une île très fertile, compte tenu de la région où elle se trouve. Sa position au milieu du Gulf Stream lui a toujours permis de bénéficier d’un climat relativement tempéré, compte tenu de sa situation géographique, ce qui se traduit par la présence de certaines zones idéales pour la pratique de l'agriculture.

Le développement de l’agriculture se situe sans doute vers le IVe siècle ap. J.-C..

Les zones de production se concentrent dans la région des Petites et des Grandes Plaines, en Revnadie, qui représentent le bassin agricole titanien, d’où provient la quasi-totalité de la nourriture consommée sur l’île.

Rekén rigén shipvùr medhamshhos vehom Kaxénvùndt

Champs cultivés dans les Petites Plaines près de Kaxén

Au contraire, la partie méridionale (Estanie) présente une partie orientale montagneuse et à la végétation très développée (les Monts des Lions) et une partie occidentale assez aride, alors que la Skaradie occidentale, et le reste de l’île, du haut-plateau de Nàth et de celui des Mùtèmér, jusqu’aux régions côtières septentrionale et orientale, présente une végétation de type nordique.

Les produits alimentaires font l’objet de commerce depuis des siècles grâce aux Dhelànk dhùktèmér, des commerçants itinérants.

Les principales méthodes de conservation vont du fumage à la salaison. Une technique ancestrale prévoit de gros trous creusés dans la terre et dénommés Thepvèsén.

La pratique de l’agriculture s’est développée en Titanie de façon autonome au cours des siècles. De nombreuses études ont été menées afin de comprendre comment certains genres alimentaires, tels que le maïs ou les tomates vertes, sont arrivés ici. La conclusion la plus probable indique une liaison avec le continent américain, qui montre clairement son influence également dans la flore, la faune et les produits de la terre.

Spiritualité[]

La nourriture est considérée par les Titaniens comme un don de la nature, faisant partie d'un cycle d'échange entre toutes les entités vivantes : les végétaux, les animaux et les hommes.

Il est donc fondamental de remercier de faire partie de cet échange. Ce remerciement s'exprime aussi bien au moment de la chasse ou de la cueillette, que lors des repas. Chacun exprime à n'importe quel moment du repas, le plus souvent et mangeant et de façon individuelle, sa gratitude à travers la formule suivante, qui peut présenter plusieurs variantes :

Him kilwér hémnè gitshtordn = Je remercie les animaux
Him kilwér hémnè hùshintosnén = Je remercie les plantes / les végétaux
Ném weshlén hemhom host mëshuptùnd = Vivons tous dans la nature !
Nèshiktidh

Le geste d'ouvrir la paume de la main au-dessus des plats et des boissons accompagne cette réflexion.

Goût[]

Aucun élément n'est présent en titanien pour décrire la saveur ou le goût des aliments ou des boissons, qui est définie par les bienfaits pour la santé apportés, à travers le terme pekilén (= sain).

Ces bienfaits étant basés également sur le ressenti personnel, ils prévoient des nuances qui traduisent aussi un goût personnel, exprimé dans d'autres contextes, qu'on pourrait considérer comme plus esthétiques, par l'adjectif whumén.

Voilà pourquoi l'expression « bon appétit » se traduit en titanien par « hàwérlén pekilhos » (= mange/-eons-/-ez de manière saine, que cela te/nous/vous fasse du bien).

Objets de cuisine et ustensiles[]

Voici les ustensiles utilisés en Titanie :

Le cuisinier ou la cuisinière coupent les aliments après la cuisson à l’aide du Pithvùr, car les seuls ustensiles sont le Hadhmavér et le Wëpëshvér. Le premier sert à « charger » le second, qui est utilisé pour porter les aliments à la bouche. Les droitiers tiennent le hadhmavér dans la main gauche et la coquille dans la main droite.

Au centre de la table se situent :

  • Rëdhëshithvùrn, de petites serviettes, bouillies dans l’eau après usage et disposés encore humides ;
  • des feuilles de Tagëdhvém, la sauge titanienne, particulièrement rugueuse. Les feuilles fraîches servent pour nettoyer les dents.

Produits naturels[]

Ce sont les principaux produits des Grandes et des Petites Plaines : En titanien, les fruits et les légumes sont définis par le même mot collectif, Shiphàwérvér, qui signifie littéralement « la nourriture de la terre ».

Fruits et légumes[]

  • Carottes
  • Choux
  • Nebikvèsén, des haricots petits et de couleur foncée
  • Nedhanvés, petite tomate verte
  • Pommes de terre
  • Noix
  • Lentilles
  • Châtaignes
  • Lùngvùr, patate douce[2]
  • Hawhipvèmér, courgettes blanches titaniennes
  • Échalote, originaire de la Titanie
  • Pëkeshvér, chicorée rouge très amère
  • Céleri
  • Pommes
  • Kùpvém, un fruit rouge typique de l'ouest de l'Estanie
  • Poires, uniquement dans les collines au sud du haut-plateau des Mùtèmér
  • autres fruits rouges (Sokàrvés), dans les forêts estaniennes
  • Tishipvùr, une baie très fortifiante, consommée surtout pendant la périodes des Racines de la vie
  • Kirpéshvém, un piment particulièrement piquant (de montagne)

Céréales[]

Substances naturelles[]

  • Miel, recueilli par les moines des Monts des Lions
  • Sirop d'érable (Hëkmàntér hëpshténd), seul élément sucré de la cuisine titanienne, outre à être utilisé pour sucrer les plats et les boissons, il s’emploie de façon générale en tant que conservant et stabilisant pour plusieurs produits et recettes

Viande[]

Selon le principe du Kànsvùr, la viande est très peu consommée en Titanie.

Shegtèrè

Des chevaux titaniens à la limite entre les Grandes Plaines et les Mùtèmér

Insectes[]

Les insectes (en titanien, Rekénf kërtèmér ou Rekénf gishtùrn, litt. « petits oiseaux » ou « petits animaux [terrestres] », en fonction du fait qu'ils aient des ailes ou pas) font partie de la cuisine titanienne et sont très souvent présents dans les principaux repas de la journée, celui de midi aussi bien que celui du soir, en tant que garniture.

Les principaux insectes consommés en Titanie sont :

  • les sauterelles
  • les grillons Mormon
  • les chenilles
  • les cigales

Poissons[]

Selon le principe du Kànsvùr, le poisson est très peu consommé en Titanie.

  • Morue
  • Crevettes
  • Saumon
  • Harengs
  • Merlan
  • Thon
  • Crabes
  • Homards

Plats et produits dérivés[]

À base de céréales[]

Shëmvhvér 2

Un Shëmvhvér dans le haut-plateau de Nàth

À base de légumineuses[]

Produits gras[]

Soupes[]

Tout repas en Titanie commence par une soupe (tit. Hëmpéshvér).
Toutes les soupes contiennent du céleri, de l'échalote et du persil, et dans plusieurs cas on peut y ajouter du riz blanc.

À base de fruits[]

  • Kamshénf ranvèmér
  • Wëpimvùr, confiture de baies de kùpvèmér, dont le goût ressemble à celui de la framboise
  • Tikén sokàrvés, fruits rouges séchés.

À base de légumes[]

À base de poisson[]

À base de viande[]

Plats sucrés[]

Boissons[]

Dans les villes majeures, il existe des vendeurs et des vendeuses uniquement de boissons, appelé.e.s Shiruktèsén. Ils/Elles sont aidé.e.s par des livreurs/euses enfants ou adolescent.e.s.

Boissons non alcoolisées[]

Boissons à base de Kàshvùr[]

Kàshvùr

Un buisson de kàshvùr (avec ses fleurs jaunes) près de Kathnish

Le Kàshvùr est une plante de la famille des théacées, dont les feuilles, une fois séchées et plus ou moins oxydées, servent à la préparation de différents types d'infusions (en tit. Kamshén whipvés, soit « boisson heureuse »). Originaire de l'Estanie du sud, en particulier de la région de Kathnish, depuis des siècles elle est cultivée sur toute l'île :

Lishtén kàshvùr

Un bol avec du Lishtén kàshvùr.

  • Lishtén kàshvùr (= kàshvùr frais), dont l'oxydation naturelle est rapidement stoppée après la cueillette[3], donne une infusion stimulante, consommée à plusieurs reprises pendant la première partie de la journée, à partir du premier repas. Une variante à oxydation incomplète, donnant une boisson plus stimulante, est appelée Hëthén kàshvùr ou Kàshvùr hékstè hèjdàrténmér (litt. kàshvùr bleu ou kàshvùr des dragons, respectivement). Sans doute originaire de Harishir, elle est largement appréciée sur toute l'île. Elle est normalement consommée dans la première partie de la journée, parfois pour le petit déjeuner et assez rarement lors du repas de midi ;
  • Tikén kàshvùr (= kàshvùr sec), une infusion de feuilles de kàshvùr oxydées, à la coloration brun rougeâtre caractéristique. Le procès d’oxydation éliminant toute trace d'éléments stimulants, le kàshvùr sec favorise la détente et se consomme notamment lors des séances de méditation ;
Pukvém tënawvénd

Un Pukvém tënawvénd (litt. « main du tënawvér ») : une base en bois avec un petit réservoir pour rincer le tënawvér et le kibvém.

  • Patén kàshvùr (= kàshvùr rouge), une infusion de feuilles de kàshvùr ayant subi une première oxydation sur le lieu de collecte, puis elles sont pressées en briques ou galettes, elles subissent une fermentation durant une longue période de vieillissement. C'est une infusion relaxante et aide la digestion ;
  • Snishvés hékstè jàhëmdhèkénf, littéralement le « sourire des parti(e)s » (= des mort(e)s), à la base consommé uniquement lors de la Nuit des nuages qui courent, mais depuis longtemps bu désormais pendant toute l'année, dans l'après-midi et parfois le soir, c'est l'infusion de kàshvùr qui connaît l'oxydation la plus faible.

Autres infusions[]

  • Hepithvùr (aussi Mipén soksvém, litt. « médicament noir » ou « remède noir »), le café d’orge, en infusion « à la turque ». La variante de cette boisson dans le Napkidh et dans l’Ouest de l’Estanie (haut-plateau de Nàth), dénommée Napkidhén hepithvùr (= hepithvùr du Napkidh), est obtenue à partir des racines de chicorée sauvage torréfiées et présente un goût plus amer et semblable au café. C’est la boisson que l’on consomme pendant ou après le repas de midi, ou également à l’occasion de visites, qu'elles soient planifiées ou pas ;
  • Hetlishvùr, une boisson très consommée sur l’île pendant la journée, mais jamais pendant les repas. Elle s'obtient d'une infusion de feuilles séchées du buisson du même nom, au saveur très amer. Parfois les rameaux du buisson s'ajoutent aussi à l'infusion. Le Hetlishvùr se boit soit en remplissant un récipient et en versant de temps en temps de l'eau bouillante ou du jus de fruits, et en buvant l'infusion en séparant avec les lèvres les feuilles, soit à l’aide d’une paille en métal appelée Rekén këmektér (= « petite bouche »).
Hetlishvùr

Des buissons (plats) de Hetlishvùr dans les haut-plateau de Nàth

Boissons alcoolisées[]

  • le Tethvés, boisson fermentée légèrement alcoolisée, de couleur brune, préparée à base de wosvér à laquelle on ajoute des fruits rouges. La fermentation peut durer de quelques jours à deux mois. Sa production se concentre surtout en Skaradie et dans la région de Hèinksén, et elle s’est élargie au cours du XIXe siècle également à la Revnadie, puis au reste de l’île. Elle est consommée en dehors des repas en tant qu’alternative à d’autres boissons (infusions), surtout dans les zones où l’eau potable n’est pas abondante ;
  • Mashvér, vin de riz blanc, de couleur blanche et plus ou moins dense, ayant un degré d’alcool entre 10° et 15°, typique de l’après-repas du soir. Il est souvent aromatisé au Kapimvém weshvùns, le ginseng titanien.

Articles connexes[]

Notes et références[]

  1. Ce terme indique en titanien tout élément étant en relation avec un échange nutritionnel, aussi bien positif que négatif. Il indique donc aussi bien la nourriture que les selles, le sens étant donné par le contexte ou la construction de la phrase.
  2. La Titanie est le seul lieu en dehors du continent américain où la patate douce est présente depuis l'époque précolombienne.
  3. La méthode prévoit que les feuilles soient chauffées dans des cuves.
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